Positano
Lorsque l’on évoque l’Italie devant un Américain ou un Anglais, il ne passe pas beaucoup de temps avant que les noms de Capri, de Sorrente et de Positano arrivent dans la conversation. Pour y aller depuis Naples, il faut prendre le train pour Sorrente et un bus de Sorrente à Positano (le ticket train + bus acheté à la gare est plus avantageux).
Sur la route les paysages ressemblent aux corniches de la Côte d’Azur entre Nice et Menton : même végétation, même aplomb au-dessus de la mer. Arrive enfin Positano blottie dans un creux de falaise. A l’arrêt de bus, il faut attendre la navette ou, je préfère, descendre les 300 mètres de dénivelé à pied à travers les ruelles en escaliers. La remontée se fera en navette.
Une des boutiques de vêtements sur la rue principale.
Positano fait partie des cités « slow city », l’équivalent du « slow food » en Italie. Sans voiture, donc. De toutes façons copte tenu de l’étroitesse des rues, on ne voit guère des véhicules à part les scooters et les Vespa ape s’engager dans le centre.
Un animal mi-loup mi-poisson trône au-dessus de la porte du clocher, rappelant activités maritimes de jadis de Positano, alliée à Amalfi. De jadis car Positano ne vit aujourd’hui que du tourisme. Les ruelles sont bordées de galeries de luxe, de grands hôtels et de boutiques de prêts à porter. La plage est aussi toute entière dévolue au tourisme avec ses restaurants. Même les oratoires à la Vierge servent de présentoirs à vêtements ; commerces qui ont sans doute sauvé la ville de l’abandon.
Café "La Zagara" (le jasmin) aménagé dans un jardin.
Malgré cela, la petite cité est accueillante et ne manque pas de charme avec sa végétation luxuriante composé de jasmins, d’hibiscus, de glycines et grands arbres qui abritent les passants des ardeurs du soleil et c’est avec regret que, le soir venu, on abandonne ce petit paradis pour s’en retourner vers Naples.